Les limites des images satellite

Nous utilisons les images satellite dans nos entreprises ou collectivités très souvent. Cependant, pour de nombreuses applications, leur définition, leur justesse ou leur date de création sont inadaptées.

Une résolution adaptée au sujets nationaux et régionaux uniquement

Une résolution adaptée pour des sujets nationaux

Prenons l’exemple de la France et simplifions sa géométrie à un carré de 1000 km x 1000 km. Les satellites haute définition actuels (Pléiades 1A et Pléiades 1B) offrent une 50 cm / pixel. La France est donc représentée par une image de 2 millions x 2 millions de pixels, soit 4 Mégapixels.

C’est comme si vous photographiez la France entière avec une seule photographie réalisée avec votre téléphone. Une photographie pour toute la France, ce qui est une résolution suffisante pour localiser des routes (Aménagement du territoire national), voir si des terres sont cultivées ou en jachère par exemple (à condition que l’orthoimage soit datée correctement). Cependant, pour qui en a déjà fait l’expérience, vous allez vite « pixeliser » à zoom maximum

Une résolution en limite pour vos sujets locaux

Prenons à présent l’exemple d’un terrain de foot de 100 m de longueur (Longueur probable) par 100 m de largeur pour simplifier. Ce terrain de foot d’un hectare sera représenté par seulement 400 pixels avec le satellite. C’est suffisant si vous souhaitez le mesurer à 4 m près.

Cette résolution (2 à 3 pixels par mètre linéaire) est cependant largement inadaptée pour de nombreuses applications (aménagement du territoire local, travaux publics, récolement, topographie de cimetières, architecture, inspection, foresterie, archéologie).

Une solution qui répond et dépasse ces problèmes

Géosmartic est centré sur vos besoins. Nous vous proposerons de bénéficier d’orthoimages d’une résolution comprise entre 25 et 330 pixels/m. De quoi voir évidemment tous les détails nécessaires à votre activité. Par exemple, dans le terrain de foot, à résolution maximum, vous pouvez localiser et mesurer une carte de visite dans le terrain.

En outre, si vous êtes propriétaire d’un parc floral ou d’un magnifique parc et jardins. Il est clair que vous n’auriez jamais songé à le « vendre » avec une image satellite disgracieuse. Aujourd’hui, nos clients assurent la promotion de leur parc ou leur réalisations architecturales grâce à nos cartes hautement résolues consultables en ligne  qui relatent toute la beauté des réalisations dans leurs moindres détails.

Des images datées

12 mois. C’est l’âge moyen des images satellite d’archives qui sont consultables gratuitement.

Des images souvent trop vieilles

Pour mesurer grossièrement la longueur du tablier du viaduc de Millau, une image d’un an peut être suffisante. Si vous préparez un projet d’aménagement du territoire sur votre commune et que des travaux y ont été réalisés depuis les dernières images d’archive, c’est problématique.

De même, si vous souhaitez digitaliser votre usine ou votre parc où des aménagements récents ont été opérés, c’est préjudiciable voire dangereux de partir avec un fond de carte périmé dès le départ.

Des ombres portées parfois conséquentes

Les satellites scannent de très larges surfaces : Ils sont capables d’acquérir plus de 4 fois la surface de la France en une journée. Cependant, vous ne maitrisez pas la date de passage du satellite, ni l’heure. Ainsi, les orthoimages générées depuis des images satellite peuvent souffrir d’ombres portées parfois très importantes.

En calant l’intervention orthoimage sur votre besoin, nous serons en mesure de piloter l’heure de capture de vos données dans la journée pour souffrir le moins possible, voire pas du tout des ombres portées. En outre, votre profiterez d’une résolution dix à cent fois en progrès par rapport au satellite.

Une non-maitrise de la saison de capture des images

Selon ce que vous avez besoin d’observer, il peut être intéressant de maitriser la saison à laquelle sont capturées les images. Pour un parc arboré par exemple, une orthoimage réalisée à la fin de l’autonome ou au début de l’hiver va permettre de voir sous les arbres et permettre de visualiser beaucoup plus de détails.

Des défauts géométriques

Des orthoimages mal redressées

En scannant 3 millions de km² par jour, la distance qui séparent 2 photographies satellite (Le pas) est important. En conséquence, lors de la réalisation des orthoimages depuis ces données, il est très fréquent que de distorsions géométriques apparaissent. Ceci est notamment préjudiciable aux bâtiments et à toutes les élévations importantes.

Ceci est notamment visible ci-dessous :

Des orthoimages souvent mal géolocalisées

Les orthophotographies réalisées avec le satellite ou avec nos drones profitent d’une géolocalisation de chaque pixel. Cependant, lorsque Géosmartic intervient, nous pouvons relever des points de calage au sol, ce qui est n’est pas le cas avec le satellite. Ainsi, les traitements automatisés de données satellite peuvent laisser place à des défauts de positionnement absolu de plusieurs mètres quand Géosmartic peut vous garantir une précision de l’ordre du centimètre en absolu pour chaque pixel.